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CORONAVIRUS : L’ARADOPA se mobilise pour rester aux côtés de ses bénéficiaires

Depuis plus de 60 ans, l’Aradopa a toujours été là pour accompagner et améliorer le quotidien de ses bénéficiaires. Face aux nouveaux défis liés au Coronavirus, l’association continue à se mobiliser. Pour assurer la continuité des services apportés aux plus fragiles, l’ARADOPA, avec le soutien du Réseau APA, a mis en place une série d’initiatives.

Des équipes solidaires et engagées

La mobilisation et la solidarité des salariés sont exceptionnelles. Ils font tout pour s’entraider pendant cette crise : certains ont accepté de travailler sur leur jour habituel de repos, d’autres ont accepté de modifier leurs horaires, …

Chaque salarié s’investit pour que les interventions d’aide aux actes essentiels de la vie puissent avoir lieu.  « Je tiens à remercier chaque membre de notre équipe pour cet engagement. C’est grâce au dévouement de chacun que l’association peut continuer d’assurer ses missions. » indique David LEMAIRE, directeur général de l’ARADOPA.

Appel à dons de masques et d’équipements de protection

Pour travailler 1 mois, l’ARADOPA a besoin de 12 000 masques de protection.

Initialement, les équipements réceptionnés ne répondaient pas entièrement aux besoins des salariés de terrain. Grâce aux démarches sans relâche effectuées par les équipes depuis le début de la crise, et au soutien du conseil départemental et de l’ARS, les besoins essentiels en masques, gants et solution hydroalcoolique sont aujourd’hui couverts.

Comme l’affirme Guy CARRIEU, directeur général des services au conseil départemental de la Marne, « à l’instar de tous les services d’aide à domicile et autres établissements médico-sociaux, l’ARADOPA a très tôt engagé un dialogue interne au sein du service. Des masques FFP1 et de la solution hydroalcoolique ont été remis aux salariés dès que ces équipements ont été disponibles et distribués par nos services. L’ARADOPA a bien suivi les consignes que nous avions données pour que les préconisations sanitaires nationales soient mises en place sur le territoire. »

Aujourd’hui, les actions de collecte se poursuivent afin de compléter les équipements en surblouses, visières et autres matériels encore difficiles à obtenir. A titre d’exemple, plusieurs dizaines de visières ont été offertes la semaine dernière et 300 surblouses ont été receptionées ce matin. Là encore, c’est la solidarité et la générosité de nombreux acteurs locaux qui renforcent la capacité de l’association à faire face à la crise.

Chaque fois, le matériel est distribué au plus vite, en fonction des priorités, dès sa réception.

Toute personne utilisant des masques chirurgicaux ou de chantier, charlottes, lunettes de protection, ou surblouses peut faire un don en contactant l’ARADOPA au 03 26 79 30 40 ou par email contact@aradopa.fr.

Appel à l’aide aux couturières

Un appel aux passionnés de couture pour la confection de masques en tissu a été lancé il y a un mois. Leur mission : confectionner des masques lavables. Un modèle de masque en tissu validé par l’ordre des infirmiers a été partagé sur les réseaux sociaux. Il peut bien sûr être transmis par mail sur demande.

Conscients des contraintes liées aux déplacements pendant la période de confinement, l’association dispose d’une équipe dédiée pour récupérer les masques confectionnés par les couturières, directement à leur domicile.

Des appels de convivialité envers nos bénéficiaires

« Pour faire face à la pénurie de masques et du personnel, nous avons dû prioriser nos interventions. Mais pour nous, malgré cette situation difficile, il est essentiel de rester aux côtés de nos bénéficiaires. » affirme avec conviction Matthieu DOMAS, directeur général du Réseau APA.

C’est ainsi que le Réseau APA a mobilisé plus de 500 bénévoles qui assurent chaque semaine près de 17 000 appels de convivialité dans tout le Grand Est. L’objectif de cette plateforme téléphonique est de maintenir le lien social et vérifier que les bénéficiaires se portent bien. Les bénévoles appellent les personnes les plus fragiles, ainsi que celles pour lesquelles l’ARADOPA a dû réaliser un aménagement de planning ou une annulation d’intervention.

Comment vous sentez-vous ? Pouvez-vous vous faire à manger ? Etes-vous entouré ? … autant de questions que les  bénévoles posent à chaque appel. Tous finissent par rappeler les gestes barrières : saluer sans se serrer la main et sans s’embrasser, utiliser un mouchoir à usage unique et le jeter, tousser et éternuer dans son coude, porter un masque… Si le bénévole détecte une situation délicate et un besoin d’aide, le lien est immédiatement fait avec les services d’aide et de soins à domicile de l’ARADOPA ou, si nécessaire, les secours.

« Près de 80% des personnes déjà appelées souhaitent être rappelées la semaine suivante, pour que l’on continue à prendre de leurs nouvelles. » explique Catherine BREYSACH, responsable du bénévolat.

Une ligne de soutien téléphonique destinée aux salariés

En première ligne depuis le début du Coronavirus, les salariés de l’association continuent leur activité malgré la crise. En ce moment, le stress, la fatigue, l’incertitude et la peur de contamination se rajoutent à la difficulté habituelle de leur métier.

Dans ce contexte, une cellule de soutien téléphonique a été mise en place : cinq psychologues peuvent être contactés par les salariés pour parler de ce qu’ils vivent, partager leurs peurs, leurs angoisses, pour évoquer leurs relations avec des bénéficiaires anxieux, ou simplement pour prendre le temps de décompresser avant de rentrer chez eux.

Les psychologues sont à leur écoute en toute bienveillance et garantissent la confidentialité des échanges. Cette permanence téléphonique est à disposition tous les après-midis, de 14h à 17h30.

APA’School : l’aide aux devoirs pour les enfants des salariés         

Pendant le confinement, bon nombre de salariés doivent accompagner leurs enfants dans leurs devoirs. Pour leur permettre de concilier vie personnelle et professionnelle, le Réseau a lancé APA’School. Une équipe de bénévoles motivés et compétents se relaie pour aider les enfants des salariés dans leurs devoirs. Là aussi, c’est un poids en moins sur les épaules de nos professionnels déjà très sollicités.

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